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Histoire de la danse

        L’histoire de la danse commence 6000 ans avant notre ère environ. A cette époque, pour faire pleuvoir, lever le soleil, éviter la foudre, obtenir la clémence des Esprits, l’homme gesticule en sautant, courant, tournant sur lui-même. Très vite ces mouvements vont devenir des rituels, et l’on peut alors parler véritablement de DANSE. Il s’agit de danses sacrées où chaque mouvement du corps, d’un membre, du regard, sont signes de communication avec les Dieux.

La danse, à l’origine rituelle, devient aussi à la cour des Empereurs et des Rois un divertissement.

Pendant une période relativement longue, jusqu’à la Renaissance, la danse disparaît du paysage des festivités pour donner place aux spectacles des arènes.

La danse poursuit son évolution, à l’origine danse rituelle et religieuse, elle devient spectacle pour se divertir et puis phénomène de société, c’est ainsi qu’apparaît la danse de société exprimée en couple de convives au cours d’un repas. Les danses de société appelées aussi danses de salon, devenues aujourd’hui danses sportives aux compétitions internationales, datent de la Renaissance. A cette époque on dansait avec la personne à ses côtés à table, sans changer de danseuse de toute la soirée.

   Au XXe siècles, la danse de société en Europe a subi des influences sud-américaines, avec le tango, la rumba, la samba, et nord-américaines, avec le fox-trot, le slow, le charleston, puis les danses qui ont été celles des générations successives à partir des années soixante : rock'n'roll, twist, jerk, disco, se prêtant à être exécutées individuellement.

Miroir de la société à toutes les époques, la danse est alors devenue plus que jamais le signe de reconnaissance d'une culture et d'un comportement, renouant avec l'esprit des danses traditionnelles qui est de mettre les hommes en communion les uns avec les autres.

Expression spontanée d'un sentiment de bonheur et de liberté, la danse peut aussi être art d'école : de nombreux cours et clubs se sont ouverts, et des concours sont organisés.

Les formes de danses qui se renouvellent peuvent être le signe d'un changement de mentalité : la flash-dance, issue de la danse moderne, de même que la danse rythmique, visent à donner aux exécutants la complète maîtrise de leur corps, concept fort ancien dans certaines civilisations, mais réhabilité en Occident en cette fin de siècle dominée par la société de consommation et des loisirs.

Origines des danses

  Europe :  

Danse construite sur un rythme à trois temps, et dans laquelle les partenaires se déplacent tout en tournant sur eux-mêmes. Après avoir conquis l'Allemagne, elle s'imposa en France en 1790, et connût une vogue fulgurante au XIXe siècle, surtout entre 1850 et 1900. La valse, qui requiert des danseurs, maintien, grâce et légèreté, fût accueillie dans toutes les cours et tous les pays grâce à un compositeur autrichien, Johann Strauss fils. Surnommé le « prince de la valse », il en composa de nombreuses, et la plupart sont restées célèbres (le Beau Danube bleu, 1867 ; Sang viennois, 1873 ; etc.). Anton Weber, Franz Schubert, Frédéric Chopin, Hector Berlioz, Johannes Brahms, Piotr Tchaïkovski et Maurice Ravel composèrent, quant à eux, des valses de concert.

                                                                                                                                                                      

Danse de société d'origine espagnole. Le paso-doble qui signifie littéralement « deux pas », probablement parce que cette danse est basée sur une simple marche stylisée, se danse sur une musique à deux temps très marquée. Les pas sont accentués par des mouvements d'épaules d'avant en arrière et par une légère rotation du corps. C’est dans le contexte des corridas d’Espagne (qui existent depuis le XVIIe siècle) qu’il faut situer les origines du paso-doble. Le paso-doble est associé à une mise en scène où l’homme joue le rôle du toréador et la femme joue le rôle de la cape. L’ensemble de la danse consiste donc en un jeu entre le danseur, sa danseuse et le taureau imaginaire.  

                                                                                                                                                                      

  Amérique du nord :  

 (de l'anglais to rock, balancer, et to roll, rouler)

Danse aux rythmes rapides et hachés apparue dans les années cinquante aux États-Unis. Il existe le rock’n’roll au sol et sauté qui celui-ci aboutie au rock’n’roll acrobatique. Le rock’n’roll est construit sur une base de six temps. Cette danse, qui se dansait sur les chansons de Bill Haley, Joe Turner, Elvis Presley, a attiré des millions de jeunes et s'est imposé comme une véritable révolution culturelle.  

                                                                                                                                                                      

 

 Musique dont la manière est de jouer le blues au piano sur un rythme rapide, accompagnée à la basse par une formule rythmique constante. Le mot « boogie » a été utilisé par référence au bruit du train sur ses rails et ce bruit est censé être reproduit dans cette rythmique bien souvent identifié par la batterie. Le Boogie-Woogie a pour origine les États-Unis. La danse correspondante, qui s'exécute en couple, n'obéit pas à des formes prescrites. Il existe deux types de boogie-woogie : à six temps (comme le rock, avec un pas « sautillé ») ou à huit temps ( comme le lindy hop, avec une allure twistée et dans le sol). Cette danse est très pratiquée dans des pays européens comme l’Allemagne.  

                                                                                                                                                                      

 

 Danse d’origine mexicaine, tenant de la Rumba et du Mambo. Cette danse se diffusa très vite du continent américain vers l’Europe en 1954 en même temps que la musique qui naquît en 1948. Si en 1955 le cha-cha se dansait à deux, face à face, sans contact et avec une bonne dose d’improvisation, la danse fut codifiée en tant que danse de couple avec contact comme la rumba par des professeurs de danse anglais plus tard. Aujourd’hui, le cha-cha représente réellement une danse dissociée des autres danses issues du folklore cubain.  

                                                                                                                                                                      

  Amérique du sud :  

 Danse à deux temps, sur un rythme assez lent, qui prit naissance en Argentine, dans les faubourgs de Buenos Aires. On lui prête comme ancêtre la habanera, danse cubaine que les marins introduisirent sur les rives du Río de la Plata. L'Argentin Carlos Gardel est aujourd'hui vénéré comme le père de cette danse qui s'imposa en 1912 en France, au Balajo, à La Coupole ou au Mikado. Le joueur de bandonéon Astor Piazzola, également compositeur, en est un autre illustre représentant.

                                                                                                                                                                      

  Amérique centrale :  

La salsa se danse sur un rythme à quatre temps. On rencontre différents courants de danseurs de salsa, les deux essentiels sont d’origine portoricaine et d’origine cubaine respectivement. Et dans un même courant, on trouve encore des variantes ( salsa avec le premier pas sur un « 1 » de la musique ou celle avec le premier pas sur le « 2 » ou salsa « on 2 »). La rueda est aussi une autre manière de danser la salsa en groupe de danseurs ( souvent disposés en cercle). Le mot « salsa », qui signifie à Cuba « condiment épicé », a été utilisé à partir des années soixante-dix pour désigner la musique des latinos de New York : un mélange de son cubain, de bomba et de plena portoricaines et de merengue dominicain, enrichi par le style d'improvisation des jazzmen. Les salseros (musiciens de salsa) développent par leur chant, ou par leur jeu instrumental très complexe, des mélodies assez simples, qui ont avant tout pour objet de galvaniser les danseurs.  

                                                                                                                                                                      

 

Danse à quatre temps d'origine cubaine, connue sous une forme folklorique depuis le XVIe siècle. Devenue danse de salon, la rumba, au rythme très rapide et souvent syncopé, est essentiellement fondée sur un mouvement de hanches. Elle a été particulièrement à la mode en Europe dans les années trente.  

                                                                                                                                                                      

 

Danse d'origine cubaine, comme la rumba à laquelle elle s'apparente, mais avec un rythme plus vif et plus « swing ». Elle fut en vogue en France dans les années cinquante. L'expression « jouer mambo » signifie interpréter certains rythmes exotiques dans un style jazz.

                                                                                                                                                                      

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